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La femme fatale du 30 mars 2022

Comme j'apprécie beaucoup Klimt depuis un voyage à Vienne et ne voulant pas froisser l'intervenant lors de la conférence, je propose une vision différente de la Frise Beethoven que j'ai exposée dans ma vidéo sur la Sécession de Vienne, car pour moi il s'agit d'une œuvre totale, indissociable de la musique de Beethoven et du poème de Schiller.

A voir : https://www.youtube.com/watch?v=SB_3O4-CjuI

Jean Pierre

 


Exo-mars du 2 mars 2022

Quel avenir pour ExoMars, mission martienne victime de la guerre en Ukraine ?

Née d'une coopération entre l'agence spatiale européenne (ESA) et son homologue russe Roscosmos, ExoMars, qui devait poser un rover sur la planète rouge l'an prochain, est aujourd'hui suspendue. Son avenir dépend désormais des alternatives que pourra trouver l'instance commune.

 

Le rover Rosalind Franklin devait partir pour Mars en septembre 2022. (ESA/ATG medialab)

Article des Ecos Par Florian Maussion Publié le 1 avr. 2022 à 12:30 Mis à jour le 1 avr. 2022 à 13:19

Il faut sauver le soldat ExoMars. La plus ambitieuse des missions en cours de l'Agence spatiale européenne (ESA) est plus que jamais en sursis. Alors qu'elle devait décoller fin septembre pour poser un rover - baptisé Rosalind Franklin, du nom d'une pionnière britannique des recherches sur l'ADN - à la surface de la planète rouge, elle est désormais suspendue jusqu'à nouvel ordre.

Fruit d'un partenariat entre l'ESA et son homologue russe Roscosmos, ExoMars est, à ce jour, la principale victime, dans le domaine spatial, des sanctions entre Moscou et l'Occident après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Le 17 mars dernier, le conseil de l'agence européenne, qui compte 22 Etats membres, a décidé d'interrompre toute coopération avec l'instance dirigée par le sulfureux Dmitri Rogozine, un proche de Vladimir Poutine, mettant de facto entre parenthèses l'avenir de la mission.

Mission maudite

Depuis sa genèse, il y a plus de vingt ans, ExoMars est habituée à prendre des coups. La mission a survécu, en 2011, à un retrait de la Nasa, qui a brièvement été le partenaire de l'ESA avant que celle-ci ne se rapproche de Roscosmos. Elle a surmonté le crash sur Mars, en 2016, de l'atterrisseur expérimental Schiaparelli. Elle a relevé de nombreux défis techniques, notamment dans la conception de ses parachutes, avant de subir, comme nombre d'autres programmes, les conséquences de la pandémie de Covid-19.

Mais ce nouveau coup du sort a le potentiel pour lui être fatal. Sans les Russes, ExoMars se retrouve privée de trois éléments clés : son lanceur Proton et, surtout, son module de descente et son atterrisseur. Sans eux, impossible de poser le Rosalind Franklin sur la planète rouge.

Et les alternatives ne sont pas légion. La plus simple aurait été d'attendre la fin du conflit ukrainien, pour évaluer la possibilité de remettre sur les rails la coopération avec Roscosmos. Mais cette option a déjà été balayée par le patron de l'ESA, l'Autrichien Josef Aschbacher. « D'un point de vue pratique, nous pourrions lancer dans deux ans avec la Russie, mais je ne l'envisage pas, a-t-il déclaré le 25 mars sur CNN. Nous pouvons nous passer de l'expertise russe, même s'il faut pour cela démêler ce qui a été construit depuis des années ».

500 millions d'euros de rallonge évoquée

Une autre solution, évoquée par Josef Aschbacher, serait de se rapprocher de la Nasa. Mais cela suppose que l'agence spatiale américaine ait envie de revenir dans le programme qu'elle a quitté une première fois en raison d'incompatibilités techniques avec les Européens, et qu'elle en ait les moyens. Avec les missions lunaires habitées Artemis et le programme MSR - Mars Sample Return - de retour robotisé d'échantillons martiens, développé en collaboration avec l'ESA, elle est déjà engagée dans des programmes très coûteux. Rien ne garantit qu'elle est disposée à fournir, en surplus, un atterrisseur pour ExoMars, même si elle en a l'expertise.

Reste l'option d'un développement en interne, au sein de l'ESA, avec une incertitude en termes de calendrier. « On parle de 2026 ou 2028, mais, avec l'expérience des projets antérieurs, 2026 me paraît optimiste », souligne auprès des « Echos » Francis Rocard, responsable des programmes d'exploration du système solaire au sein du Centre national d'études spatiales (CNES).
« Il faudrait pour cela choisir très vite une solution », ajoute-t-il, et relever plusieurs défis techniques. « Va se poser notamment la question de la rétropropulsion de l'atterrisseur (NDLR, qui doit freiner l'engin dans l'atmosphère de Mars), explique l'astrophysicien. L'Europe ne dispose pas de moteur à pousser variable. Il faudra soit en développer un, soit l'acheter chez un partenaire. Il faudra aussi trouver un lanceur, même si l'on peut penser qu'Ariane 6 soit une solution possible ».

Mais le principal écueil pourrait bien être financier, puisque les Etats membres de l'ESA devront nécessairement accepter une rallonge, alors que le budget global de la mission était jusqu'ici de 1,3 milliard d'euros. Des estimations préliminaires font état d'un supplément d'environ 500 millions d'euros pour le développement d'un atterrisseur et le lancement. Sans compter le fait que l'agence européenne doit financer sa part du programme Mars Sample Return, dont le lancement pourrait cohabiter avec celui d'ExoMars si celle-ci est reportée à 2028.

« L'abandon n'est pas parmi les hypothèses »

« J'espère que nos Etats membres vont décider que ce n'est pas la fin d'ExoMars, mais plutôt une renaissance, qui pourra servir de déclencheur pour une plus grande autonomie européenne », a déclaré, le 28 mars, David Parker, directeur de l'exploration habitée et robotisée au sein de l'ESA. L'agence, elle, n'envisage pas l'arrêt du programme. « L'abandon n'est pas parmi les hypothèses, ça n'a pas été évoqué, précise Francis Rocard. Les scientifiques de la mission ont d'ailleurs signé une motion qui rappelle tout l'intérêt qu'elle représente, même retardée ».

 

Produit par la division britannique d'Airbus Defence and Space, sous la supervision de Thales Alenia Space Italie, qui chapeaute la mission, le rover Rosalind Franklin possède une particularité qui le distingue de ses prédécesseurs. Avec sa foreuse de deux mètres, il est capable d'atteindre une profondeur inégalée pour la réalisation de prélèvements, analysés ensuite par ses instruments embarqués. De quoi donner de nouvelles perspectives à la recherche de traces de vie passée sur Mars.

 


De Gaulle et le Var du 9 février 2022

Suite à la conférence de Jean Marie Guillon sur De Gaulle et le Var, il nous a indiqué une vidéo qu'il a réalisé sur  : La résistance sur les bords de la Méditerranée. Un parcours d'historien accessible sur : https://www.youtube.com/watch?v=EGaOZlkCBbw 

 

 


Intelligence artificielle du 20 octobre 2022

Suite à la conférence de Thierry Vieville sur l'intelligence artificielle, ce dernier a fait parvenir des adresses internet sur lesquelles on peut retrouver notamment les graphiques qu'il a présenté :

 

https://app.box.com/file/721168503679?s=qxhszn3kx783ot2y9p6m94t9dm2btcge

 

https://www.lemonde.fr/blog/binaire/2017/10/20/jouez-avec-les-neurones-de-la-machine/

 

https://pixees.fr/demystifier-lintelligence-artificielle/

 

 


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