UN CLAFOUTIS AUX TOMATES CERISES

de Véronique De Bure, publié en 2018

présenté par Sylvie Maïo

  

Présentation du roman

Je m‘appelle Jeanne, j’ai quatre-vingt-dix ans. Jeune, je mesurai 1.63 mètre, maintenant je ne dépasse pas ma belle-fille de 1.52 mètre.

 

J’habite une très belle et trop grande maison à la campagne. Je ne chauffe plus que ma chambre, la salle de bains, la cuisine et un petit bureau. Je n’ouvre le grand salon et la salle à manger  que lorsque mes enfants viennent.

 

Le village le plus proche, BERT, est à cinq kilomètres. Pour trouver des commerces il faut que j’aille à LAPALISSE. Au nord, il y a MOULINS SUR ALLIER, toute grise et au sud VICHY, toute blanche. Nous avons vécu 12 ans à VICHY et sommes venus nous installer à BERT, à la retraite de RENÉ.

 

Je ne vis pas seule. Presque collé au garage il y a la ferme de MARCELLE et FERNAND, et puis, il y a  ANGÈLE qui vient m'aider à tenir la maison, tous les jeudi matin.

 

Le samedi, c’est le jour du Figaro Madame qui  est composé du  magazine et le supplément TV. Mais je l’achète uniquement pour les mots croisés.

 

J’ai mes amies GILBERTE, NINE et TOINETTE. Tous les dimanches, nous nous retrouvons à la messe ; nous déjeunons ; nous goûtons ; nous jouons au bridge et nous buvons du vin blanc.

 

Lorsque j’ai débarqué du train venant de PARIS pour être présentée à mes beaux-parents, j’avais 23 ans. Je n’étais  pas encore fiancée avec  RENÉ. J’ai eu deux enfants, d’abord un fils et quinze ans plus tard une fille. J'ai été heureuse avec RENÉ malgré les années où j'ai dû supporter mon horrible belle-mère. En effet, mon beau-père est décédé six mois après mon mariage.

 

Mes enfants, petits-enfants et arrières petits enfants viennent souvent me voir.

Mon mari RENÉ est décédé.

 

Commentaires sur le fond et la forme

Jeanne a décidé de noter tous ce qui se passe dans sa vie à partir du premier jour du printemps.

Ce roman de Véronique de Bure  est composé de petits récits de quelques lignes qui racontent le quotidien de son héroïne avec  ses petits soucis dus à son grand âge. On y trouve toute une série d’anecdotes où la tendresse est toujours présente.

 

La petite grand-mère qu’elle décrit ressemble fort à la nôtre ou bien encore à notre mère et peut-être même à nous-mêmes.

 

Vous serez amusés quand Jeanne vous expliquera qu’elle ignore comment changer l’heure sur ses montres électroniques. De même, vous sourirez quand elle vous racontera qu’elle ne sait pas utiliser le répondeur de son téléphone ou bien son GPS.

 

Cet ouvrage est d’une écriture très fluide et agréable. C'est avec regret que j'ai fermé ce livre, j'aurais bien passé une autre année avec JEANNE.

 

                                                                                                          Sylvie MAÏO