Né sous une bonne étoile

de Aurélie Valognes, publié en 2021

présenté par Françoise Hurtaud

 

Une banlieue, les enfants Joséphine et Gustave, leur mère Noémie et le père. Ils vivent au septième étage d’un Hlm dont l’ascenseur marche une fois sur deux, l’immeuble est gris avec vue sur du gris.

Noémie est aide-soignante, le père travaille dans les travaux publics.

Les courses dans les supermarchés discount et les vêtements en soldes.

C’est la rentrée des classes, grand jour pour Gustave, il rentre en CP. Sa sœur, excellente élève, rentre en troisième, elle lui donne multiples renseignements sur les professeurs qu’il risque d’avoir. Gustave en a la boule au ventre, contrairement à sa sœur, c’est un enfant timide, rêveur, dans son monde avec un intérêt particulier pour le monde animal.

Le premier jour, Gus-Gus c’est son surnom veut se montrer discret invisible au fond de la classe près de la fenêtre, malheureusement son instituteur Mr Villette remarque son manque d’attirance au système scolaire.

Gus-Gus veut pourtant bien faire, mais il est lent pour écrire, pour réfléchir, pour lire et compter.

Et voilà, ce pauvre Gus-Gus est classé comme le cancre de la classe.

Et pourtant sa maman après son travail, déborde d’énergie pour l’aider dans ses devoirs et le stimuler pour aller  l’école.

Il n’y en a plus que pour Gustave, les devoirs de Gustave le soir les dimanches.

Tous les soirs, le père rentre pour se mettre les pieds sous la table.

 Sa fille l’adore et c’est réciproque.

Normal c’est une excellente élève tandis que son fils est une déception pour lui. Toujours dans les jupons de sa mère et n’aimant pas le foot.

Les rentrées scolaires se font sans redoublement avec un Gustave toujours à la traîne dans les études malgré son désir de faire du mieux qu’il peut dans l’espoir d’avoir un bon point, de faire plaisir à sa mère et de remonter dans l’estime de son père.

D’ailleurs, le père se sentant délaissé par son épouse très occupée par son travail, ses tâches ménagères et par les devoirs quotidiens de Gustave, préfère prendre une maîtresse qui pourra s’occuper exclusivement de sa personne.

Le divorce ne tarde pas à arriver et Noémie la maman se retrouve seule à tout gérer et à se battre pour Gustave. Le passage en sixième, après bien des difficultés, se fait.

Gustave se sent dévalorisé, ridiculisé malgré ses efforts, les heures  de colle s’accumulent et les professeurs l’ont mis dans la case bon à rien.

Mais les choses vont changer après son passage en cinquième obtenu d’arrache-pied par sa nouvelle professeur de français qui décide de le prendre sous son aile en temps que référente.

Petit à petit, Gus-Gus va devenir Gustave, se redresser, relever la tête et avoir confiance en lui.

De la chenille il va devenir papillon.

Ce livre plein d’humour et d’émotions nous emmène dans le monde scolaire où le soi-disant cancre n’a pas sa place. Classe surchargée, professeurs démotivés, parents découragés et manquant d’autorité mais aussi professeurs aimant leur métier et parents pleins d’énergie.

 

 

Confiance en soi, espoir dans le système scolaire, espoir dans la vie sont les mots clés de ce roman d’Aurélie Valognes.