Le prisonnier du ciel

De Carlos Ruiz Zafon – publié en 2012

Présenté par Françoise Hurtaud

 

Auteur espagnol, originaire de la Catalogne, Carlos Ruiz Zafon raconte la guerre d’Espagne à travers quatre livres de l’époque : « le cimetière des livres oubliés ».

Les faits se passent dans les vieux quartiers de Barcelone et dans le château de Montjuic devenu sous Franco une sinistre prison.

J’ai choisi « le prisonnier du ciel » troisième volume du cycle du «  le cimetière des livres oubliés »

En 1957, Dans une librairie, un tantinet vieillotte et démodée, Daniel Sampere, le fils du libraire a la visite d’un monsieur âgé, au regard méchant, une prothèse à la place de la main gauche, s’appuyant difficilement sur une canne, le client achète une édition rare du conte de Monte Christo et veut l’offrir à Firmin Romero de Torres l’employé du magasin, absent ce jour-là. Ce dernier étant très contrarié de devoir se marier. Très amoureux de sa compagne, Firmin n’ose pas lui avouer que le nom qu’il porte n’est pas le sien.

Retour en arrière :

En 1939, arrive un prisonnier dans la sinistre prison de Montjuic situé sur la montagne du même nom et dominant la ville de Barcelone. Le pauvre homme clame son nom : Firmin Romero de Torres mais le directeur Mauricio Valls ne le croit pas et le fait jeter, entièrement nu, dans une cellule. Il n’est pas seul dans la pièce, il découvre un cadavre enfermé dans un sac de jute.

Il s’habille de ses vêtements et fait connaissances avec ses voisins de cellules. L’un d’entre eux est David Martin écrivain, celui-ci lui explique un plan pour s’échapper afin de contacter son avocat et Isabella une jeune femme amie épouse d’un libraire.

Une année passe, Salgado possesseur d’un magot volé, gardant le silence malgré la torture et l’amputation d’une main, va partager sa cellule. Il meurt et mis dans un sac de toile de jute. Firmin en profite pour s’échapper.

Mort-vivant, notre évadé, recueilli par des gitans dans le bidon-ville de Barcelone le Somorostro jamais visité par la police va se remettre lentement de ses blessures puis partir loin du pays.

Après la guerre, Firmin revient à Barcelone. Il apprend par l’avocat de Martin la mort d’Isabella empoisonnée par Mauricio Valls le directeur de la prison aux ambitions démesurées. Firmin avait fait la promesse à Martin de protéger la jeune femme, malheureux de ne pas avoir accompli sa tâche, celui-ci demande à travailler dans la librairie du mari d’Isabella et devenir le protecteur de Daniel son fils.

Retour en 1957 :

Daniel va réussir à fournir des documents administratifs à son employé et ami pour lui permettre de se marier. En cadeau de mariage, il l’emmène dans la cathédrale des livres oubliés caché dans les sous-sols de la capitale catalane et l’invite à prendre un livre. Firmin découvre le dernier ouvrage intitulé « Le jeu de L’ange » de David Martin écrit dans la prison de Montjuic. Une lettre destinée à Daniel y est annexée.En la lisant, celui-ci découvre que son histoire n’est pas terminée, elle ne fait que commencer.

                                                                                                     Françoise Hurtaud

Extrait du livre « Le prisonnier du ciel » :

« Chaque livre, chaque volume que tu vois a une âme.

L’âme de celui qui l’a écrit et l’âme de ceux qui l’ont lu, ont vécu et rêvé avec lui.

 

Chaque fois qu’un livre change de mains, que quelqu’un promène son regard sur ses pages, son esprit grandit et devient plus fort. »